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Yoga avec les enfants dans les pattes :
7 trucs pour sauver sa pratique
Vous pensiez que j’allais vous parler de jouer au yoga avec vos gamins ? Ah non, pas du tout ! Pour moi, le yoga, c’est une affaire avant tout personnelle, alors je vous parle plutôt de faire du yoga avec ses enfants dans les pattes ! Ça fait des photos très mignonnes et likeables sur Instagram, certes. Mais si vous tenez un tant soit peu à maintenir votre pratique de yoga alors que vous devez gérer vos petits, votre bulle de bien-être peut vite se transformer en casse-tête, voire en immense frustration. Maman yogi et papa yogi, vous qui pratiquez le yoga à la maison en étant constamment dérangé, faute de pouvoir échapper à votre devoir de parent, ne vous découragez pas ! Je suis dans le même bateau que vous et ce, depuis près de 4 ans et voici les leçons que j’ai retirées de tout ça, bien avant le confinement, en espérant que cela vous aide…
1. Oublier les conditions idéales pour la pratique du yoga
En yoga, si on veut bien faire les choses, on se prépare un minimum à la séance de pratique des asanas. Pour ceux qui aiment ça, on lance sa playlist préférée, on brûle un peu d’encens, on médite, on chante des mantras, bref : on entame son rituel. Mais surtout, on s’hydrate bien avant de commencer à bouger et on s’assure d’avoir fini de manger au moins 1 h 30 avant de se mettre dans des postures de yoga qui supporteraient mal d’être en pleine digestion.
Mouais… ça c’est la théorie dans un univers où il n’y aurait pas d’enfants ou alors (si ça existe vraiment) des enfants qui font de longues siestes ininterrompues de 2 heures minimum et à heure fixe, tous les jours. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, il y a eu erreur sur la marchandise… 2 fois ! J’avais commandé ce type de spécimens pour mes bébés et pourtant, j’ai eu deux petits dormeurs aléatoires et désaccordés 😑.
Du coup, ma solution relève de la question de survie : sauter sur mon tapis dès que j’ai les bras libres ! Et ce, même si je sors tout juste de table (ou si, affamée, j’allais m’y mettre), même si je m’apprêtais à faire la vaisselle ou à télétravailler ou à appeler ma mère, n’importe quoi d’autre ! Je stoppe tout, sans état d’âme, parce que je sais que mon temps est compté – mode Jack Bauer activé – ⏰.
Évidemment, c’est plus inconfortable de commencer sa pratique n’importe comment, mais dans ces cas-là, je l’accorde avec les conditions du jour, toujours dans le respect de mes limites et dans la plus grande bienveillance. Et vous savez quoi ? Ce ne sont jamais les mêmes et pourtant, ça finit toujours par bien se passer. Comme quoi, à force de se mettre des obligations, on se bride parfois sans même y penser et c’est dommage. L’adaptabilité, c’est quand même LE super-pouvoir des parents, non ?
2. Garder son nécessaire de yoga toujours à portée de main
Bien sûr, si Doudou et Choupette sont, par miracle, au lit en même temps(🙌), le chrono est lancé et il n’y a pas une minute à perdre – mode Fort Boyard activé – ⏳.
Plutôt que de tenter de récupérer un an de sommeil promis par ce fourbe de canapé qui vous appelle déjà, ignorez-le et attrapez tout de suite votre kit du parfait yogi : vêtements adaptés, tapis et éventuellement, accessoires de yoga. D’ailleurs, si vous n’êtes pas encore équipé, je vous recommande chaudement ma petite découverte récente : la marque française et écoresponsable Tayrona (je précise que je n’ai aucun partenariat avec eux, hein, c’est juste que je trouve ça chouette, une boutique en ligne 100 % yoga et 100 % cocorico 🇫🇷).
Mais revenons à nos leggings… Planquez tout ça en permanence dans le placard le plus proche de l’endroit où vous aimez faire votre cours de yoga. Il faut vous faciliter la vie au maximum pour optimiser le temps libre et incertain que vos enfants vont vous octroyer. Ne vous posez pas de question et lancez-vous, votre instinct saura vous guider pour retirer les quelques bienfaits du yoga que vous parviendrez à pratiquer aujourd’hui.
3. Construire des séances de yoga qu'on peut interrompre à tout moment
Si, comme les miens, vos enfants ne sont pas réglés au diapason, vous aurez entre 20 minutes et 4 heures de libre (bon ok, les 4 heures c’est arrivé une seule fois et encore, c’était quand il n’y avait qu’un seul bambin…). Avec cette espèce de couperet au-dessus de la tête, abandonnez l’idée de faire une séance complète et parfaitement construite et logique. Allez d’abord à l’essentiel et surtout, ne vous lancez pas dans une séquence de yoga hyper compliquée ! Vous seriez beaucoup trop frustré de l’interrompre au pire des moments. Par exemple, ce pourrait être le moment où vous êtes parfaitement échauffé et motivé et que vous alliez attaquer toute une série de backbends très exigeante (ça c’est un peu l’histoire de ma vie ! Désolée, je prends ce sujet trop à cœur 😅).
Ma recommandation, c’est de faire un tour complet de votre corps en 20 minutes. L’idée est de bouger votre colonne de 6 façons :
- en latéral à droite et à gauche ;
- en avant et en arrière (flexion et extension) ;
- en torsion vers la droite et vers la gauche.
Si vous parvenez à faire tout ça, vous avez déjà tout gagné. Si vous avez du rab de temps, vous pouvez passer à des étirements de l’arrière des jambes et quelques ouvertures de hanches, si le coeur vous en dit.
Ensuite, si tout va bien au pays des songes, vous pouvez vous focaliser sur un thème complet : inversions, backbends, respiration, etc. à vous de voir ce qui vous ferait le plus de bien. Au moins, vous aurez pu travailler de façon complète et agrémenter peut-être le tout d’exercices plus spécifiques. Dans tous les cas, suivez vos sensations et bougez au gré de vos envies, vous verrez que votre corps saura vous guider vers les poses de yoga dont vous avez besoin.
4. Se contenter de tout ce que l'on peut prendre
Si vous vous sentez frustré d’avoir été interrompu par vos enfants en pleine séance de yoga, c’est le moment de travailler l’acceptation et la gratitude. En résumé : le yoga en dehors du tapis. C’est vrai qu’on a tendance à réduire le yoga au fait d’exécuter des postures, mais c’est bien plus que ça.
Vous savez certainement que le yoga compte 8 branches et que les asanas, tout comme les pranayamas (techniques de respiration), ne comptent que pour une seule de ces branches. Les autres concernent une partie plus spirituelle. Parmi elles, on retrouve les nyamas (les règles de vie envers soi) et notamment samtosa, le contentement.
Bon, avant de vous perdre avec toutes ces théories aux accents new age, l’important à retenir, c’est qu’il vaut mieux voir le verre à moitié plein. Vous avez pu faire quelque chose pour vous aujourd’hui, ne serait-ce que vous asseoir en tailleur et avoir eu l’intention de prendre soin de vous. C’EST TRÈS BIEN ! Soyez aussi reconnaissant envers vos enfants de vous avoir accordé cet instant, quelle qu’ait été sa durée. Tout en travaillant cet aspect du yoga qui améliorera votre vie en général, vous enseignez à vos chérubins quelque chose d’inestimable : le soin de soi.
5. Montrer l'exemple de l'amour de soi à sa progéniture
Y a-t-il plus beau cadeau à un enfant que de lui apprendre à s’aimer et à se respecter ? N’est-ce pas le genre de leçon qui lui servira toute sa vie ? Sacrifiez tout pour vos petits, vos envies, votre temps, votre énergie, etc., et vous aurez de bonnes chances d’en faire des adultes ingrats et autocentrés. Il y a une différence entre éduquer un enfant et pourvoir à ses besoins. Bien sûr, il faut faire les deux et surtout, garder en tête que les gamins apprennent par l’imitation. Ils vous voient faire, ils font comme vous. En vous observant en train de faire du yoga, ils apprennent deux choses fondamentales :
- il faut prendre soin de soi ;
- il faut accepter de ne pas être le centre de l’univers de ses parents.
Ce que je veux vous dire par là, c’est qu’il ne faut JAMAIS culpabiliser de se ménager un moment consacré à soi. Surtout que la culpabilité est un sentiment très fort (pour ne pas dire omniprésent) dans l’expérience de la parentalité. Donc mettez-vous ça en tête une fois de plus (car je suis sûre que vous le savez déjà) : en prenant soin de vous, vous montrez un exemple positif à votre progéniture. En plus, vous lui laissez l’occasion de s’ennuyer un peu et donc, de stimuler son imagination, entre autres aspects positifs décrits ici. C’est gagnant-gagnant !
6. Expliquer à ses enfants pourquoi on fait du yoga
Peu importe l’âge de vos enfants, même s’ils sont tout bébés, expliquez-leur pourquoi vous faites du yoga et pourquoi c’est important pour vous et pour eux. Ça ne les empêchera pas de réclamer vos bras en virabhadrasana – la posture de guerrier – ou à passer sous le pont que vous formez en adho mukha svanasana – le chien tête en bas -, mais au bout d’un moment, ils finiront par intégrer l’information.
Ne vous découragez pas et répétez inlassablement que maman a besoin de faire des exercices pour être en pleine forme ou que papa aime bien s’étirer pour être fort et souple comme un tigre 🐯. Vous verrez qu’ils finiront par considérer ce fait comme parfaitement normal et que ça leur donnera même envie de faire comme vous 😉. N’hésitez pas à leur dire que la posture de l’arbre -tadasana – aide à bien grandir, et que le cobra – bhujangasana – fait du bien au ventre. Ils adorent qu’on leur explique le pourquoi du comment et ça stimule leur curiosité, le moteur de l’intelligence !
7. Inclure ses enfants dans ses séances de yoga
Il n’y a rien à faire, vos enfants ne veulent pas dormir ni jouer tout seuls. Si vous avez envie de grappiller quelques postures de yoga en plus (ne soyons pas trop ambitieux !) malgré qu’ils soient dans vos pattes, essayez de les inclure dans votre pratique. Le bestiaire du yoga a de quoi les amuser : la sauterelle, la grenouille, le lapin, le chameau, la tortue, le chat, la vache, etc. Ils adorent aussi la posture de l’enfant et celle du « bébé heureux ». Ne soyez pas trop exigeant en leur expliquant les postures, ils en feront ce qu’ils voudront et pourront de toute façon et c’est tant mieux : ça leur permet d’explorer leurs capacités physiques. J’ai remarqué qu’ils aimaient beaucoup les jeux d’équilibre sur une jambe, par exemple. Sinon, il existe des tas de façons de faire du yoga avec ses enfants comme expliqué ici.
Mon arme infaillible pour conserver l’espace vital de mon tapis de yoga, c’est d’en dérouler un autre pour chaque enfant. Du coup, quand je pratique, je ne déroule pas un, mais bien trois tapis pour pouvoir clôturer convenablement ma séance de yoga, même si elle est interrompue prématurément par mes petits monstres préférés. En plus, ça donne l’occasion de leur faire des bisous et câlins à chaque fois qu’ils sont à ma portée 💞. Pour ouvrir le cœur, c’est encore plus puissant qu’un backbend ! 🥰
Pratiquer le yoga avec de jeunes enfants dans les pattes n’est pas l’idéal, mais c’est 1 000 fois mieux que rien pour plein de raisons : faire un peu d’exercice, apprendre à se reconcentrer en un temps record, adopter la positivité, montrer l’exemple d’une bonne hygiène de vie, stimuler la curiosité et la créativité de vos enfants, leur enseigner le respect des besoins de l’autre, les éveiller à la pratique du yoga et partager un moment complice avec eux.
N’abandonnez pas votre pratique sous prétexte qu’elle ne sera pas telle que vous l’aviez imaginée et dites-vous qu’elle sera encore mieux ✊🥰.
Et vous, quelles difficultés avez-vous rencontrées en pratiquant le yoga avec vos petits ? Avez-vous des astuces à partager ici ? Ça se passe en bas 👇 dans la section des commentaires pour l’entraide entre parents yogis ! 🤜🤛 Restons soudés 💙😅